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Né à Laval en 1926. Il effectue ses études secondaires à Toulouse, puis suit les cours de l'Ecole des Beaux-Arts que dispense cette ville, en même temps que des études universitaires : histoire de l'art moderne et archéologie du moyen-âge, antiquités gréco-latines et religions grecques.


Il se lie d'amitié avec Marfaing et Igon, en compagnie desquels il s'installe à Paris en 1949, et rencontre Léon Zack à Vanves. Il obtient en 1953 une bourse du gouvernement hollandais et peint à La Haye et Amsterdam. De ce séjour datent ses débuts dans l'abstraction, qu'il ne fait que traverser.


En 1960, la réalité du monde social et politique (guerre d'Algérie, manifestations de rues) le pousse à nouveau vers le réel ; c'est la Nouvelle Figuration dont il fut l'un des précurseurs.


De 65 à 75, il explore le monde intérieur des objets. Cette réalité onirique ou fantasmatique, vue à travers la nature morte, cède la place à l'observation et l'étude directe des choses et des êtres qui l'entourent.


En 1975, l’artiste quitte les grandes profondeurs de la psychanalyse quand il découvre au grand air, une réalité cachée : dans des chantiers inondés de soleil, des nord-africains sobres et pacifiques, s’emploient à la reconstruction de la capitale.


Dans les années 1980, sa vue faiblit. Il décide que la réalité n’existe pas : il n’y a que des points de vue. Jousselin peint alors ce qu’il voit de sa fenêtre "pour ne plus avoir à mentir", dit-il : un piéton qui traverse la rue dans les clous, une assiette de cerises sur une table posée sur un journal aux titres inquiétants.

Il vécut et travailla à Vanves, dans la banlieue parisienne, au 10ème étage d'un immeuble avec balcon.


François Jousselin est décédé en octobre 2009, et il laisse une œuvre secrète, atypique, dont témoignent les musées d’art moderne de la ville de Paris, de Toulouse, de Lausanne, de Mons et d’Ostende, ainsi que de nombreux dessins.


Au long de sa vie, il fut ami et compagnon de route des peintres Léon Zack, Maryan, André Marfaing, Pierre Igon, Bengt Lindstrom, Anders Liden, Claude Grobety, Grinberg, Bretenbach, Imré Pan, Marcel pouget, Liseran, Zao Wou-Ki, Huges Weiss, des photographes Sabine Weiss, Chantal Marfaing, Henri Jacob, mais aussi de sculpteurs comme Charles Semser, Chassepot, Joseph Erhardy, Michel Serraz, Robert Fachard, et des critiques Pierre Cabanne, Robert Aribaut et Roland Barthes.

©Photo David Jousselin. Reproduction interdite sans autorisation
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